Nous avons pu découvrir dans un article de l'Est Républicain de ce dimanche qu'au détour d'une réunion de quartier aux allures de conférence de presse, Madame le Maire souhaitait revenir sur une "rumeur" qui circulerait dans la cité...
Mais quelle rumeur ? Madame le maire serait accusée d'avoir favorisé son fils lors de l’acquisition d’un terrain au Petit Juré... Si certains barisiens n'avaient pas eu vent de ce bruit qui court, les voilà informés, et ceux par l'intéressée elle même...
Selon la presse, Madame le Maire s'explique ainsi : « Il y a eu quatre phases de constitution du lotissement du Petit-Juré. La première, où se trouve le terrain, a été actée par le conseil municipal en 1978 au prix de 160 à 180 francs le m² (25 à 27 €). La dernière tranche qu’il a fallu déboiser a été négociée à 48 € le m² en 2006. À la création, un abattement du prix pour une dizaine de parcelles, dont celle de mon fils, a été mis en place. Leur configuration particulière nécessitant des travaux supplémentaires. Dans tous les cas, les terrains étaient vendus viabilisés. [...] Ces parcelles ont été réservées pour des logements sociaux. En 2000, elles sont donc cédées à l’euro symbolique à la SAVTB, désormais l’OPH. Quatre logements ont été bâtis. En 2011, l’organisme n’ayant plus de projet, les derniers terrains ont été rétrocédés à la ville. Après avoir fait le tour des candidats à l’achat, mon fils était le seul candidat. [...] Mon fils a payé 25.953 € et la viabilisation a coûté à la municipalité un peu moins de 6.000 €. Je ne vois pas en quoi il y a du favoritisme ici. Avec la rumeur, mes enfants ont voulu abandonner le projet. J’ai refusé. Cela aurait été égoïste. »
Plus étonnant encore, notre première magistrate dévoile une autre rumeur qui sévirait sur Bar-le-Duc... Elle aurait aidé ses enfants à trouver du travail...
Avouant à demi-mots, Madame le Maire s'explique : « C’est difficile pour une mère de dire à ses enfants, je ne peux pas t’aider. Surtout en cette période où le chômage n’épargne personne et alors que j’en aide d’autres. J’ai dû leur expliquer que même s’il y avait des postes à pourvoir dans la collectivité, je ne voulais pas qu’ils candidatent. Est-ce du favoritisme lorsque sa fille est retenue au CIAS pour un contrat aidé d’un an ? Je ne crois pas. Surtout qu’il est terminé et qu’elle est au chômage ! Quant à mon fils, il a un BTS informatique mais ne travaille pas dans ce domaine car je n’ai pas voulu qu’il postule au poste disponible à l’hôpital. Après un contrat aidé transformé comme pour d’autres à la même période, il a un poste de manutentionnaire au CH ».
Bilan des opérations, après deux emplois trouvés et un terrain acheté, Madame le Maire, qui n'a toujours annoncé si elle serait ou non candidate à sa propre succession, se dit "meurtrie" par ces accusations...
Cette réunion de quartier et ces confessions dans la presse suffiront-elles pour faire taire les rumeurs ? L'avenir nous le dira...