Alors que la droite semble tout essayer pour remotiver ses électeurs abstentionnistes… La gauche, elle, n’hésite pas à se rassembler afin de présenter une liste commune pour le scrutin (2nd tour) de dimanche.
C’est donc l’heure des "tripatouillages" afin de réunir sur une seule liste les candidats écologistes et socialistes. Et ce n’est pas une mince affaire car les affrontements étaient rudes jusqu’au premier tour. En effet, les deux listes en question s’opposaient, par exemple, concernant le prolongement de la Ligne à Grande Vitesse Est, le doublement de l'A31, le soutien aux grandes entreprises que le Conseil Régional a versé au cours de ces derniers mois… Mais les vieilles querelles semblent oubliées ! Les arrangements forcent souvent à avaler quelques couleuvres… Certains socialistes meusiens ont cependant beaucoup de mal à en avaler une en particulier : un parachutage bien spécial ! Qu’est devenue l’ancienne numéro quatre de la liste du Président actuel du Conseil Régional ? Et qui est cette nouvelle venue qui la remplace ?
Une femme qui est bien connue par les initiés meusiens. Elle n’en est pas à son premier coup d’essai en politique. Elle fut la suppléante d’un candidat « Verts » lors des législatives de 2002 dans le Sud Meusien, puis candidate à Longwy quelques années après, mais aussi Conseillère Municipale dans notre belle cité jusqu’en 2008.
Là où le bât blesse c’est que cette même personne est aussi actuellement Chargée de Mission au sein du Conseil Régional et Conseillère Municipale à Metz. Presque plus aucune attache en Meuse donc… A part peut-être quelques amours barisiennes… Et puis, comment peut-on être employée par une instance où l’on est élue ? Autant de questions que nombreux électeurs se posent.
La brouille est donc perceptible au sein des écologistes de notre département qui se demandent si les meusiens ne peuvent se faire représenter que par une candidate qui s’est établie en Moselle ? Et comment, en travaillant à Metz, pourra-t-elle convenablement s'investir pour la Meuse ? Voilà qui risque de ne pas arranger l’ambiance pesante qui règne à l’Hôtel de Région depuis quelques années…